Qu’est ce que le
REDD+ ?
Le REDD (Réduction des Emissions dues à la
déforestation et à la dégradation forestière) est
un mécanisme du type paiements pour services
environnementaux qui vise à
rémunérer la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation forestière. C’est une grande opportunité pour
faire face aux changements climatiques et à la pauvreté rurale.
REDD+ à Madagascar : Depuis 20 ans, Madagascar a mis en œuvre 3 programmes environnementaux. Des efforts considérables ont été développés pour lutter contre la déforestation. Toutefois, il y a encore environ 0,5% des forêts, parmi les 9 millions d’hectare, qui disparaissent chaque année. Les principales causes en sont : l’extension des terres agricoles (cause de 80% de la disparition du couvert), la production de charbon de bois énergétique, l’extension des villes et des infrastructures en bordure des forêts, l’exploitation illicite du bois, et dans une moindre mesure le pâturage et le parcage des zébus en forêt. Dans le cadre de la préparation au REDD, depuis 2001, Madagascar a mis en œuvre 5 projets de captage de carbone et de test méthodologique, sur une superficie d’environ 2.500.000 ha et pouvant concerner 40 millions de tonnes de carbone.
Visite de la forêt primaire d'Angavo, Anjozorobe |
REDD+ à Madagascar : Depuis 20 ans, Madagascar a mis en œuvre 3 programmes environnementaux. Des efforts considérables ont été développés pour lutter contre la déforestation. Toutefois, il y a encore environ 0,5% des forêts, parmi les 9 millions d’hectare, qui disparaissent chaque année. Les principales causes en sont : l’extension des terres agricoles (cause de 80% de la disparition du couvert), la production de charbon de bois énergétique, l’extension des villes et des infrastructures en bordure des forêts, l’exploitation illicite du bois, et dans une moindre mesure le pâturage et le parcage des zébus en forêt. Dans le cadre de la préparation au REDD, depuis 2001, Madagascar a mis en œuvre 5 projets de captage de carbone et de test méthodologique, sur une superficie d’environ 2.500.000 ha et pouvant concerner 40 millions de tonnes de carbone.