31 janv. 2014

Agriculture de conservation (AC), une opportunité à promouvoir pour Madagascar


Source: http://www.fao.org/ag/fr/foto/grafico16.gif
Dernièrement, une délégation du COMESA est sur pied à Madagascar, pour la promotion de l’agriculture de conservation, dans le cadre du Programme sur le changement climatique. En effet, cette délégation a déjà visité plusieurs régions de la Grande Ile, pour définir la situation de l’application de l’agriculture de conservation telle qu’Ankazomiriotra et Marovoay. Notons qu'un Task Force sur l’agriculture de conservation a été déjà mis en place au pays il y a plus de deux ans.
Dans le cadre de cette descente, la délégation a pour mission d’appuyer les efforts sur l’agriculture de conservation. Dans 26 pays, 100 millions USD sera alloué dans ce sens. Un autre programme avec les Nations unies permet même à un pays d’obtenir un financement de 1 milliard USD, s’il a le bon projet. Bref, Madagascar aura à entreprendre beaucoup d’efforts, pour obtenir le maximum de ces financements.
Par définition, l'agriculture de conservation vise des systèmes agricoles durables et rentables et tend à améliorer les conditions de vie des exploitants au travers de la mise en œuvre simultanée de trois principes à l'échelle de la parcelle: le travail minimal du sol; les associations et les rotations culturales et la couverture permanente du sol. L'AC présente un grand potentiel pour tous les types d'exploitations agricoles et d'environnements agro - écologiques.
Sur ceux, Madagascar ainsi que les autres pays africains ont une forte potentialité dans le cadre de la promotion de l’agriculture de conservation. Le coordonnateur du COMESA d’ajouter que dans les pays qui ont utilisé cette pratique, les paysans témoignent d’un taux très satisfaisant, égal à 100% de leur rendement, et ont constaté une augmentation de 1,5 à 3 tonnes l’hectare.

30 janv. 2014

Implication des jeunes et les femmes au développement agricole à Madagascar

Les jeunes et surtout les femmes seront les premiers affectés en cas d’insécurité alimentaire, la malnutrition ou encore le manque d’eau. Ils sont les premières victimes de la pauvreté. La pauvreté qui est lié étroitement à la faim à Madagascar Sur ceux, de plus en plus de jeune et de femme s’intéressent à l’agriculture, à des formations agricoles et au monde rural à Madagascar. De ce fait, ils ont également beaucoup d’apport pour lutter contre le changement climatique. De plus, pour aboutir à un développement durable, il faut primordialement prendre en considération l’intégration des jeunes et des femmes.

 D’après quelques discussions effectuées auprès des jeunes et femmes acteurs dans le secteur agricoles à Madagascar, les raisons de leurs implications dans ce secteur sont les suivantes :
  •         Amélioration de la vie paysanne
  •         Le secteur de l’agriculture n’est pas encore saturé
  •         Lutter contre la malnutrition à Madagascar
  •         Les produits agricoles prennent beaucoup de place au marché
  •         Beaucoup d’espace non exploité
  •         Les produits agricoles sont fondamentaux
  •         L’humanité a besoin de manger et de consommer
Pour conclure, les femmes et les jeunes ont un poids considérable pour la relance du développement agricole à Madagascar et sur l’économie en général.

Les Paiements pour Services environnementaux (PSE), agriculture et pauvreté rurale à Madagascar

L’écosystème se présente comme le premier fournisseur des services vitaux pour le bien-être humain tels que l'eau potable, l'air, l'énergie ou la nourriture. Or, cet écosystème se heurte, depuis quelques décennies, à des difficultés telles que la dégradation, l'épuisement et la pollution. Ces dernières sont issues en majorité par la forte concentration des activités humaines. De ce fait, le climat planétaire ne cesse de se déstabiliser. Le réchauffement climatique s’accentue.
Le PSE est comme un outil pour atténuer la dégradation progressive de l’environnement. C'est un concept récent. Chaque pays se spécialise suivant leur potentialité écosystemique. Des pays comme la Chine ou le Kenya sont avancés sur le marché des services hydrologiques ; d’autres pays comme le Mexique ou le Brésil sont en avance sur la séquestration de carbone. A Madagascar, le PSE commence petit à petit, à prendre son envergure surtout pour les services agro-environnementaux.
Madagascar est un pays à vocation agricole. L’agriculture occupe la première place dans l'économie nationale et emploie plus de 70% de la population active. Ce secteur dépend dans une très forte mesure des ressources naturelles dont l'exploitation nécessite une coordination pour ne pas opposer productivité et investissement. Il est rare que les producteurs dans d’autres secteurs rencontrent des problèmes de la même ampleur, et par la suite, passent beaucoup de leur temps et ressources à essayer de surmonter ces obstacles. D’où, les PSE se présente comme un nouveau mécanisme pour lutter contre la pauvreté en intégrant la population autochtone dans la sphère du mécanisme. Ce dernier se manifeste comme une solution pour régler les problèmes environnementaux tout en assurant le développement de l’agriculture.